Les associations de santé publique font leur maximum en cette période marquée par l’épidémie de Covid-19 pour maintenir le lien et poursuivre la prévention en matière de dépistage du VIH. "Il y a des personnes qui font moins attention, qui font peut-être moins de dépistages et j’essaye de leur dire qu’il faut continuer à faire attention, qu’il faut continuer à se faire dépister, même s’il y a la pandémie", explique Paulina Gomez, traductrice. Si cette dernière a continué à se faire dépister régulièrement, ce n’est pas le cas de tout le monde.50 % de dépistages en moins en 2020Le nombre de tests de dépistage du VIH a en effet été réduit de 50 % en 2020, soit 650 000 de moins qu’en 2019. "On a des publics variés, on peut avoir un public de jeunes, des travailleuses du sexe, des hommes qui ont des relations sexuelles avec des hommes, c’est assez varié… Mais on note une baisse du dépistage dans l’ensemble de ces différents publics", explique Solène Bost, coordinatrice générale de l’association Aremedia. Les associations souhaitent la remise en circulation des bus de dépistage pour coupler la vaccination anti-covid et les tests VIH.