Aujourd'hui, 7.400 étudiants sont autorisés à passer ladifficile étape de la première année de médecine. Objectif de cette hausse :éviter une pénurie de médecins d'ici dix ans et lutter contre les désertsmédicaux. "Il vaut mieux avoir d’avantage de médecins qui exerceronscertainement différemment plutôt que de courir après la pénurie ", a déclaréXavier Bertrand.Cela sera-t-il suffisant ? Les syndicats sont sceptiques. Car selon eux, le problème n’estpas tant le nombre de médecins que leur répartition sur le territoire. Et pourenrayer le phénomène de concentration, l’une des premières pistes évoquées passepar la revalorisation des spécialités, comme la médecine générale par exemple, parentpauvre de l’offre de soins en France aujourd’hui. Pourquoi ne pas aussi incitercertains spécialistes au cumul emploi-retraire ? C’est une autre pisteévoquée par la profession.Outre l’augmentation du nombre de places offertes pour passer en 2eannée de médecine, le gouvernement réfléchit aussi à des solutions. Parmi elles,les maisonsde santé qui, selon le ministre, "sont l'avenir de notre système de santéen milieu rural " et permettront de lutter contre le problème des désertsmédicaux. Xavier Bertrand qui avait rappelé en juillet dernier que plus de 200 deces centres regroupant plusieurs spécialités seraient prochainement implantés sur le territoire. Augmenter le numerus clausus ne suffira pas à enrayer la pénurie de médecins selon les syndicats - Reportage d'Audrey Tison écouter