L'attaque de Vladimir Poutine, cité par les agences de presse russes, est frontale : "Il (Edward Snowden) est arrivé sur notre territoire sans invitation, en transit vers d'autres pays [...] Nos collègues américains l'ont de facto coincé " en Russie.La semaine dernière, le Kremlin avait accueilli plutôt favorablement la demande d'asile politique de l'ancien consultant informatique de la NSA, y mettant plusieurs conditions. Et notamment celle de "cesser ses attaques contre l'allié américain ". Edward Snowden est devenu en quelque sorte l'ennemi numéro un de l'administration américaine, depuis qu'il a révélé l'existence du programme Prism, une surveillance des internautes du monde entier organisée par l'agence de renseignements américaine.Sans entrer dans les détails, Vladimir Poutine a estimé ce lundi que les États-Unis avaient "intimidé tous les pays " prêts à l'accueillir. Edward Snowden aurait, selon Wikileaks, formulé des demandes d'asile dans 21 pays, et essuyé beaucoup de refus. Le président russe ajoute : "Dès qu'il aura la possibilité d'aller ailleurs, il le fera sans aucun doute ".