Au lendemain de l'incendie de six radarsen Ille-et-Vilaine et dans les Côtes d'Armor, Patrick Strozda, le préfet de la régionBretagne a fait le point sur les dégradations intervenues depuis le début de lafronde contre l'écotaxe."Depuis le mois de novembre, nousconstatons une augmentation des dégradations commises contre les radars quicontrôlent la vitesse. A ce jour, plus de 40 ont été vandalisés. Sur ces 40,plus de la moitié sont hors d'usage ", a-t-il expliqué. En tout, la Bretagne compte 109 radars. " On entend souvent que les radars sont des pompes à fric : non, ce sont des équipements qui sont installés à des endroits où il y a déjà eu des morts sur les routes " , a détaillé le représentant de l'État.Le contribuable "une fois de plussollicité" Selon Patrick Strozda, ces dégradations"ont un coût pour la collectivité, le coût moyen d'un radar est de 30.000euros; C'est donc le contribuable qui une fois de plus va être sollicité".Le préfet a également indiqué que ManuelValls lui avait "personnellement donné des consignes pour qu'unesurveillance particulière soit mise en place dans les quatre départements deBretagne pour, soit prévenir ce type d'infraction, soit interpeller lesauteurs. Des moyens humains et techniques supplémentaires ont été déployés".Dans la nuit de samedi à dimanche, troispersonnes ont été interpellées alors qu'elles s'apprêtaient à détruire un radarà Saint-Jean-de-Vilaine. Ces destructions interviennent alors que cinq portiquesécotaxe ont été détruits ou démontés en Bretagne ces dernières semaines, dansle cadre d'un mouvement de fronde antifiscale contre l'écotaxe.À lire aussi ►►► Écotaxe : onze bornes et quatre portiques détruits