Les organisations syndicales de l'enseignement ainsi que les Stylos rouges appellent les professeurs à "poursuivre la grève" débutée lundi 17 juin, premier jour du baccalauréat, annonce l'intersyndicale dans un communiqué. "Des préavis de grève sont déposés à cet effet sur toute la période des examens et concours."Une journée d'action inter-fédérale le 27 juin"Déterminées à poursuivre l’action, les organisations appellent à mettre en débat la grève le jeudi 27 juin, premier jour de la surveillance du brevet des collèges", précise encore le communiqué. Une journée d’action inter-fédérale contre la loi Fonction publique et pour la revalorisation des salaires est prévue ce jour-làL'intersyndicale ayant appelé à la grève de la surveillance du bac (regroupant notamment le Snes-FSU, la CGT et SUD-Education) avait annoncé plus tôt à franceinfo qu'elle prolongeait le préavis de grève pour le mardi 18 juin, deuxième jour du baccalauréat. "Dans certains lycées, où il y a eu des taux de grévistes très importants, les collègues se sont réunis en assemblée générale et ont souhaité reconduire l'appel à la grève de la surveillance pour demain", explique Frédérique Rollet, secrétaire générale du SNES-FSU. "D'autres collègues n'ont pas pu faire grève aujourd'hui, puisqu'ils n'étaient pas convoqués, et veulent manifester leur mécontentement eux aussi. À ce titre, on a prolongé le préavis pour leur permettre de faire grève demain."L'intersyndicale veut continuer à protester contre la réforme du baccalauréat, qui réduira notamment le nombre d'épreuves finales de l'examen au profit du contrôle continu, et qui s'accompagne d'une refonte de l'enseignement au lycée.2,54% de grévistes lors de l'épreuve de philoLe ministère de l'Éducation nationale a comptabilisé, lundi 17 juin, 2,54% des enseignants en grève sur la totalités des académies. "On ne sait pas sur quoi ce chiffre est basé. Dans tous les centres d'examen, il y a eu des grévistes, partout", assure Frédérique Rollet."Nous avions bien dit qu'il ne s'agissait pas de bloquer le bac. Mais si le ministre ne réagit toujours pas, il encourt le risque qu'il y ait des perturbations plus graves, notamment lors du passage des oraux ou de la correction des copies", estime la syndicaliste.