Selon MaîtreLaurent Gaudon, les responsables de l’Agence francaise de sécurité des produitssanitaires avaient été prévenus des risques liés aux prothèses PIP. Et ils onttardé à intervenir: "J'ai reçu une cliente qui s'est fait implanter en 2010 et là je me suis dit ça suffit. En 2009 déjà, l'Afssaps savait par ses statistiques que les prothèses PIP avait un taux de rupture supérieur aux autres, du double de ses concurrents...J'attends que les pouvoirs publics prennent conscience que l'Afssaps a fait des erreurs dans ce dossier et que de ce fait, les victimes doivent être indemnisées par l'Etat."