"L'armée ne savait pas. Si l'armée savait, elle a l'obligation, c'est dansle code pénal, article 40, de transmettre au magistrat toute information sur une affaire juridique " : Gérard Longuet a été catégorique ce matin, interrogé sur cette affaire par France 2.Pour autant, le ministre de la Défense ne s'opposera pas à une levée du secret défense : "Mes prédécesseurs ont toujours donné, et j'ai toujours donné, les documents demandés, dès lors qu'ils sont autorisés par la commission (qui statue sur les demandes de levée du secret défense). La recherche de la vérité, c'est très bien, l'armée française, pour sapart, n'a rien à cacher ", affirme-t-il.Gérard Longuet s'interroge enfin sur ces nouvelles révélations, 16 ans après les faits : si ce témoin savait, "il fallait le dire immédiatement au juge. Le juge se retourne vers l'armée et nousdemande des documents . Avant d'assurer :"tous les documents qui seront demandés par le magistrat seront délivrés au juge ."