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La société française Amesys visée par une information judiciaire pour complicité d'actes de torture en Libye

Cette information judiciaire a été ouverte après la plainte déposée par la Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme. Elle accuse cette entreprise française d'ingénierie d'avoir fourni au colonel Kadhafi à partir de 2007 un vaste système d'espionnage des communications dans son pays et d'avoir ainsi contribué à l'élimination des opposants à ce régime autoritaire.
Article rédigé par
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min.
Franceinfo (Franceinfo)

Cette information
judiciaire a été confiée à une magistrate du pôle parisien spécialisé dans les
crimes de guerre, les génocides et les crimes contre l'humanité.

 

 L'affaire a commencé fin août quand le Wall Street Journal a affirmé qu'Amesys avait équipé fin 2009 le centre de surveillance d'internet  de Tripoli avec un système permettant de contrôler les messages pour éventuellement filtrer voire  censurer des "paquets " de données. Amesys avait reconnu début septembre avoir fourni au régime de Mouammar Kadhafi du "matériel d'analyse " portant sur des "connexions internet", tout en précisant que le contrat avait été signé dans un contexte de "rapprochement diplomatique" avec la Libye.

 

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