Le défi n’est pas évident pour lessyndicats. Il s’agit de mobiliser contre la politique d’austérité du gouvernement,et ce à quelques mois de l’élection présidentielle. La période est habituellementpeu propice pour faire descendre les français dans la rue. Toutefois, lessyndicats ont décidé de ne pas baisser les bras pour autant. Ils appellent les salariés àagir pour dire leur mécontentement. La mobilisation a commencé en réalité au début du mois pour aboutir à cette journée du 13 décembre, point d'orgue de la contestation.Concrètement, il ne devrait pas y avoir de perturbation. Iln’y a pas d’appel à la grève, mais juste un appel à se faire entendre. A Paris,la mobilisation prendra la forme d’un rassemblement devant l’Assembléenationale. Parallèlement, des distributions de tracs auront lieu un peupartout, sur les marchés mais aussi dans les entreprises et lesadministrations.Pas d’appel à la grève, mais des préavis déposésDu côté des syndicats, l’union est presque au rendez-vous.On notera que cette mobilisation est même soutenue par FO. Force ouvrièreaurait préféré toutefois que cette journée ne soit pas qu’une simple journée de grogne, mais une réelle journée de grève. Cela dit, afin de permettre aux agents territoriaux de prendre part aux différentesactions prévues, la CGT a déposé un préavis de 24 heures dans laFonction publique territoriale.