Il est 00h30 mercredi 12 juin lorsque le détenu se rend aux équipes d'intervention. Retranché dans sa cellule avec un couteau artisanal, il libère un premier otage vers 23h30, le second quelques dizaines de minutes plus tard. "Il s'est débarrassé d'armes que l'on peut qualifier d'artisanales, notamment une paire de ciseaux, une fourchette ou encore un autre objet en plastique", explique François Coudert, procureur de la République d’Alençon (Orne). Troubles psychiatriques Mardi soir, héliportés par les moyens de l'armée de terre, des hommes du Raid arrivent en renfort. À l'intérieur de la prison de Condé-sur-Sarthe, l'une des plus sécurisées d'Europe, la prise d'otages commence vers 19h20 au moment des repas. Le détenu revendique son transfert dans un autre centre. Selon l'administration pénitentiaire, il présente des troubles psychiatriques et souffre d'une dépendance médicamenteuse.