Sur le plateau de The Voice, coiffée d'un turban, Mennel chantait "Hallelujah" de Leonard Cohen en anglais et en arabe. Cette interprétation a suscité une vive émotion mais aussi une "hystérie" chez certains téléspectateurs. Des "partis d'extrême droite", visiblement indignés par la prestation, ont épluché les réseaux sociaux de la jeune fille pour relayer des informations sur Internet. Des propos que la jeune fille a tenus sur les attentats de Nice ont notamment été divulgués et commentés. "On m'inventait des parcours religieux, on m'inventait des origines", explique la chanteuse qui a quitté le télé-crochet alors qu'elle avait emporté l'adhésion des jurys de l'émission. Un pays trop conservateur ? Au cœur de la controverse, Mennel est devenue le "symbole de la femme musulmane" sur les réseaux sociaux. Pourtant, l'intention de la jeune candidate était seulement d'associer deux langues pour mentionner deux cultures. "Je ne suis pas féministe, je ne suis pas islamologue, je ne suis pas philosophe", relève Mennel. Selon l'artiste, la France est encore trop marquée par le conservatisme et par un manque d'ouverture d'esprit.