L'idée, en soi, partait d'unbon sentiment. Baptiser la mascotte de la prochaine Coupe du monde du doux nomde Fuleco. Une contraction de football et écologie, le thème phare duMondial-2014 au Brésil. Ce nom, donné au Tatou jaune et vert et à la carapacebleue a été choisi par vote et a obtenu 48% des suffrages (1,7 millions deréponses) devant "Zuzeco" et "Amijubi".Le problème, c'est qu'à unelettre prêt "Fuleco" sonne comme "Fuleiro". Et là, tout desuite, la bestiole devient moins sympathique. Car en brésilien, Fuleirosignifie, entre autre, fumiste ou menteur. Pas de quoi porter haut les couleurs du foot brésilien, estiment les détracteurs. Pire ! Dans certaines régionsdu Brésil, Fuleco, le nom exact de la mascotte, désigne de manière vulgaire lepostérieur. Le mot est d'ailleurs employé dans toutes sortes d'insultes fleuries. Conséquence, les internautes brésiliens se déchainentpour exprimer leur révolte, leur honte ou leur colère.La mascotte"tatu-bola" ou tatou à trois bandes, une espèce en voie de disparition,a été retenue par la Fifa après le long travail d'une ONG de protection del'environnement du nord-est brésilien.