"Je ferai mon retour soit à Monterrey, au Mexique, (à partir du 28 février) où j'ai demandé une wild-card, soit à Indian Wells (la semaine suivante)", a souligné la Stéphanoise, 21e joueuse mondiale, lors d'une conférence de presse en marge de l'Open Gaz de France au cours de laquelle elle est revenue sur les problèmes d'ordre privé qui lui ont fait marquer une pause."En Australie, j'ai eu quelques problèmes avec mon père, ça se passe dans toutes les familles, j'ai décidé de prendre un break, ça a été un gros tremblement de terre dans ma tête", a souligné Rezaï, dont le nom a une nouvelle fois glissé de la rubrique sportive à celle des faits divers par le biais de son père, Arsalan, qui a été suspendu depuis par la WTA. "Il y a beaucoup de choses qui ont été dites et qui sont fausses", a-t-elle souligné, alors qu'on lui demandait si la présence de son petit ami en Australie était à l'origine de son conflit avec son père. "Je suis très proche de ma famille et toutes ces histoires je les +dénie+. Il y a eu un petit problème entre moi et mon père. Je comprends que la presse veuille savoir ce qui s'est passé. Mais c'est personnel, c'est très privé."Rezaï a néanmoins confié avoir, à 23 ans, "envie de prendre (s)a vie en main" et de gagner plus d'autonomie par rapport à son père qui fut son premier entraîneur et dont l'influence restait très forte. "Je suis en train de voir où et avec qui je vais pouvoir m'entraîner. J'ai des petites idées et dès que ça se précise, je vous le ferai savoir", a-t-elle souligné. "Je veux avancer, avec le support de ma famille", a conclu Rezaï qui s'entraîne physiquement en attendant de reprendre "bientôt" la raquette.