"Vous avez gagné le droit demain (aujourd'hui) de démonter les Polonais." Voilà les mots forts de la causerie d'après match, vendredi soir, de Laurent Tillie à ses joueurs après leur victoire contre la Slovénie. Mais la réalité en a été tout autre sur le terrain. Balayée 3 sets à 0 (25-21, 25-19, 25-20) par la Pologne, l'équipe de France n'avait pas les ressources physiques et techniques pour inquiéter le double champion du monde en titre (2014 et 2018). Berlin comme dernier espoir A l'issue de la rencontre, les joueurs et le sélectionneur Français étaient unanimes : "on a été dominés". En difficultés sur les services et la réception qui leur ont fait "beaucoup de mal", pour reprendre les mots du capitaine français Benjamin Toniutti au micro de la chaîne l'Equipe, les Français ont trop peu existé pour espérer réaliser l'exploit. Les Polonais ont très bien bloqué les offensives tricolores pour se diriger tout droit vers les prochains Jeux Olympiques. Laurent Tillie estimait à "1 à 2 % de chances de passer" et il avait raison. L'écart était immense sur le terrain mais les Français ne jouaient surement pas à armes égales après le peu d'heures de récupération entre le match contre la Slovénie (20h30 vendredi) et celui du jour à 15h. Les Bleus devront logiquement passer par le dernier tournoi de qualification, en janvier à Berlin, pour décrocher le dernier ticket disponible pour s'envoler vers Tokyo.