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Un Russe candidat pour se faire greffer la tête sur un autre corps

Le jeune homme souffre d'une maladie neurodégénérative. Il souhaite remettre son sort entre les mains du neurochirurgien italien Sergio Canavero.

Article rédigé par franceinfo
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Publié Mis à jour
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Valery Spiridonov, un Russe de 30 ans souffrant d'une maladie neurodégénérative et photographié le 16 avril 2015, est prêt à se faire couper la tête pour avoir un nouveau corps.  (KIRILL KALLINIKOV / RIA NOVOSTI / AFP)

L'histoire est tellement improbable que les doutes sont permis. Valery Spiridonov serait prêt à se faire couper la tête pour recevoir un nouveau corps. C'est ce que racontent plusieurs médias, dont le site Sciences et Avenir, dans un article publié lundi 13 mars. Le Russe de 30 ans, qui souffre d'une grave maladie dégénérative, la maladie de Werdnig-Hoffman, deviendrait ainsi le premier humain à tester la greffe de corps.

Le jeune homme aurait donc candidaté pour être le cobaye du neurochirurgien italien Sergio Canavero. Le docteur affirmait, en 2013, pouvoir bientôt greffer une tête à un autre corps. Selon ce chirurgien expérimenté, tout est question de vitesse afin de conserver le cerveau en état d'hypothermie sans subir de graves lésions. Mais les tests pratiques restent peu concluants, les animaux servant de cobayes ne survivant pas à l'opération.

"Si je ne tente pas ma chance, mon sort sera très triste"

Qu'importe pour Valery Spiridinov. "Je n’ai pas vraiment d’autres choix. Si je ne tente pas ma chance, mon sort sera très triste", raconte-t-il dans une interview au Daily Mail (en anglais). Mais le volontaire affirme aussi être "très intéressé par la technologie et tout ce qui pourrait améliorer la vie des gens", précise Business Insider (en anglais). Malgré sa peur, il est donc prêt à sauter le pas. "Faire cela n'est pas seulement une opportunité pour moi ; cela crée aussi une base scientifique pour les générations futures", estime-t-il. 

D'après Courrier international, c'est le neurochirurgien qui aurait choisi le jeune homme pour réaliser l'opération. Les deux hommes n'auraient pour le moment échangé que par Skype. Et Canavero n'aurait pas encore consulté le dossier médical de son patient. 

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